Encore un nouveau projet de
"PORCHERIE INDUSTRIELLE"
à La Ferrière de Flée à 27 km de Vritz
LE MONDE | 18.02.09 | 15h35 • Mis à jour le 18.02.09 | 16h59
NAIROBI ENVOYÉE SPÉCIALE
Ce n'est pas celle que retient le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) dans son rapport consacré à la crise alimentaire, publié mardi 17 février à l'occasion de sa réunion annuelle à Nairobi. Pour sortir du piège de besoins alimentaires croissants, l'organisation privilégie le recyclage des millions de tonnes d'aliments aujourd'hui perdus ou gaspillés, et affirme qu'une meilleure efficacité de la chaîne de production alimentaire permettrait à elle seule de nourrir le surcroît de population attendu à l'horizon 2050. "Cette voie a jusqu'à présent été très peu explorée alors qu'elle aurait de plus l'avantage de réduire la pression sur les terres fertiles et de limiter la déforestation", déplore le PNUE.
CONCURRENCE POUR LES TERRES
Le rapport cite en rafale des exemples qui, s'ils ne sont pas tous nouveaux, illustrent bien la faiblesse de beaucoup d'agricultures de pays du Sud, exposées aux pestes végétales, aux médiocres moyens de stockage, au manque de transport... mais aussi le gaspillage de nos sociétés d'abondance. Au Royaume-Uni, un tiers de la nourriture achetée n'est pas consommé et, aux Etats-Unis, les pertes observées au niveau des différents systèmes de distribution sont estimées à environ 100 milliards de dollars par an. A titre de comparaison, les besoins du Programme alimentaire mondial, qui vient au secours des populations souffrant de la faim, se sont élevés à 3,5 milliards de dollars (2,77 milliards d'euros) en 2008.
Au total, près de la moitié de la production alimentaire mondiale est aujourd'hui perdue, mise de côté parce qu'elle ne correspond pas à des normes de marchés ou gaspillée lors de la consommation. Le PNUE relève ainsi que 30 millions de tonnes de poisson sont rejetées à la mer chaque année. Des volumes qui suffiraient, selon l'organisation, à assurer la moitié des besoins supplémentaires de pêche d'ici à 2050 pour maintenir le niveau de consommation de poisson par habitant au niveau actuel.
Le PNUE plaide par ailleurs pour que la valorisation de ces "déchets" serve à nourrir le bétail, afin qu'une part croissante de la production mondiale de céréales ne finisse pas dans l'alimentation animale. Un tiers des céréales y est aujourd'hui destiné, 50 % le seront d'ici à 2050 si les tendances se poursuivent. Cela pourrait avoir des conséquences graves sur l'approvisionnement des populations dont, rappelle l'organisation, l'apport calorique journalier dépend en moyenne pour moitié des céréales.
Mais le rapport ne s'arrête pas là. Il suggère aussi que le recyclage des déchets soit orienté vers la production d'agrocarburants afin de limiter, là encore, la concurrence pour l'exploitation des terres à l'origine de la flambée des prix et de la crise alimentaire.
Aux Etats-Unis, l’introduction d’une législation devrait interdire aux autorités d’entreprendre toute action lors de la détection, lors d’une récolte, d’impuretés transgéniques illégales. La prise d’une telle décision soulève un tollé de protestations de la part des milieux environnementaux et scientifiques. Elle inquiète également l’industrie exportatrice. (Intresa Trade, 2.2.09)
»Catholic Healthcare West«, une organisation regroupant hôpitaux, cliniques, médecins et personnel hospitalier, veut obliger ses fournisseurs de produits alimentaires à renoncer totalement aux animaux clonés et aux aliments transgéniques. (CHW, 5.1.09)
Markus Söder (CSU), ministre de l’environnement du Land de Bavière, a l’intention d’autoriser les essais en plein champ, uniquement s’ils sont réalisés sous serre. Ce qui permet de régler »la problématique des croisements«. Il souhaite de voir enfin régner la »paix dans les champs«. Il demande à l’UE de laisser les régions décider elles-mêmes de leur sort. (SZ, 11.2.09)
"Pour remplir le réservoir d’une voiture avec 95 litres d’éthanol, il faut 200 kilos de maïs. Ce qui est suffisant pour nourrir une personne pendant un an", déclare SWISSAID. Les terres agricoles des pays du Sud, où la population souffre de la faim, sont sacrifiées pour satisfaire les besoins énergétiques des pays du Nord. La plupart des végétaux énergétiques ne sont en outre pas plus favorables à l’environnement que les carburants fossiles. (SWISSAID, 10.2.09)
Des chercheurs ont créé des souris (appelées souris knock-out) présentant un trouble de la mémoire d’ordre génétique. Elles se sont mal débrouillées au cours de tous les tests de mémoire qu’elles ont subis. Puis on leur a donné des jouets, elles ont pu bouger et on les a mises en présence d’autres compagnes. Grâce à cet environnement riche et varié, elles se sont complètement remises de ce déficit mémoriel. Leur descendance a hérité du gène défectueux – mais leur mémoire était en revanche normale. A la surprise des chercheurs, elles avaient également hérité ce que leurs mères avaient appris au cours de la thérapie. (ddp.wissenschaft.de, 4.2.09)
Grippe A :seuil des 5.000 cas confirmés mardi, dont 63 morts.
Océans : il reste cinq ans pour sauver nos poissons habituels