PowerPoint Coût de revient de l'engraissement de porcs. Eléments de comparaison
Le Réseau Cohérence a réalisé en 2008 une étude visant à comparer les coûts directs de l’engraissement de porcs sur litière et sur caillebotis. Cette étude a réunit de nombreux partenaires : André Pochon (coordonateur de l’étude), le CG22, des organismes de recherche (INRA, ENSAR) et de développement (Ifip, Crab, Cedapa) ainsi que des associations (FAPEN, Vivarmor, Cohérence, Eaux et Rivières de Bretagne...)
Depuis le début des années 90, programmes régionaux[1], mesures réglementaires[2], … se sont succédés pour tenter de pallier aux impacts de l’agriculture intensive ; la plupart des financements dédiés à la reconquête de la qualité de l’eau ont été consacrés à des mesures curatives. Certaines collectivités se sont toutefois engagées à soutenir en parallèle d’autres modes de production, dits « alternatifs », qui permettent de répondre - en amont - aux préoccupations et aux enjeux actuels. S’agissant de la production de porcs, le Conseil Général des Côtes d’Armor a ainsi initié une politique volontariste en soutenant l’installation et la reconversion d’élevages vers la litière. Il a été suivi en ce sens par les Conseils Généraux du Finistère et d’Ille et Vilaine.
Toutefois, le constat est évident : peu d’éleveurs optent pour ce type de système. A cela, des raisons diverses, conjoncturelles, culturelles (formation), … mais aussi liées au peu de données facilement accessibles aux éleveurs, qui leur permettraient d’évaluer la pertinence économique de la litière.
Il nous a donc semblé important de rassembler des éléments permettant : 
de mieux comprendre les différents systèmes, d’approfondir des aspects moins bien connus (travail, attrait/pénibilité, frais vétérinaires, gestion de la litière…), de dégager des pistes de progrès et d’amélioration technique de l’élevage sur litière, aux éleveurs et candidats à l’installation de concevoir leurs ateliers en connaissance de cause.
A l’issue de cette collection, des éléments objectifs doivent pouvoir être dégagés, qui permettent d’en savoir plus sur la viabilité économique des ateliers de porcs sur paille dans un schéma de type « conventionnel », c’est-à-dire sans circuit de valorisation particulier des porcs produits (soit hors Porc Biologique et Label Rouge Fermier) et de comprendre dans quelles situations apparaît l’intérêt économique de la litière.
Nous vous transmettrons une synthèse de cette étude sur simple demande, à l’adresse suivante : tatiana.mole@reseau-coherence.org
[1] BEP, PMPOA
[2] directive nitrates de 91
Etude financée par la Région Bretagne et le Conseil Général des Côtes d’Armor
