Comité de Vritz pour la PROTECTION de L'ENVIRONNEMENT et le DEVELOPPEMENT DURABLE

L'agriculture biologique est l'une des pratiques les plus respectueuses de la biodiversité : pas d'insecticides de synthèse ni d'herbicides, utilisation d'engrais naturels, respect des sols et des animaux d'élevage, variétés adaptées aux conditions locales... Un respect de la nature qui aide la biodiversité à reprendre ses droits près des exploitations agricoles !

Difficile d'y voir clair sur les OGM. Si leurs impacts sur la santé et l'environnement sont encore mal connus, c'est que le manque de transparence règne du côté des entreprises semencières. Pourtant, ils sont déjà dans notre alimentation, notamment dans la nourriture des animaux et donc dans la viande et les produits laitiers. L'association Inf'OGM vous propose de suivre leur actualité en France et dans le monde, et Greenpeace propose un guide sur les produits de consommation courante contenant ou non des OGM.

Depuis plusieurs dizaines d'années, des milliers de variétés anciennes disparaissent, supplantées par les variétés modernes, souvent hybrides, à gros rendement, et généralement sans grandes qualités gustatives. Cette érosion est inquiétante car cette perte génétique est irréversible et rend nos cultures plus fragiles. Sans diversité, la capacité d'adaptation des espèces aux maladies ou aux changements climatiques est amoindrie. Manger et cultiver des variétés anciennes, c'est garantir leur sauvegarde, tout en redécouvrant un patrimoine culinaire et floral épatant.

Les Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne proposent des partenariats de proximité entre des consommateurs et une ferme. Chaque semaine, les adhérents reçoivent un panier de produits de saison frais en provenance de la ferme. L'agriculteur a de son côté un revenu fixe garanti. Enfin du commerce équitable de proximité !

 

Café, thé, sucre, chocolat, riz : voici quelques produits de consommation courante à acheter équitables. Le commerce équitable garantit des revenus fixes et décents aux producteurs, et contribue au bien-être des familles avec l'installation d'écoles ou de normes de protection de l'environnement. Un geste qui ne nous coûte pas grand-chose et qui rétablit l'équilibre dans le commerce avec les pays du sud !

Les jardiniers aussi ont un impact sur la biodiversité. Ces roses ont-elles vraiment besoin d'insecticides chimiques ? Les pucerons ciblés ne seront pourtant pas les seules victimes. De l'anti-limace sur les jeunes pousses ? C'est intoxiquer par ce biais des dizaines de hérissons. Sans oublier les pollutions de l'eau et les impacts sur la santé. Rappelons que de plus en plus d'études montre l'implication des pesticides dans les cancers ou les baisses de fertilité. Traitez plutôt vos tomates à la bouillie bordelaise et luttez contre les parasites avec du savon noir.

La faune sauvage est parfois à l'étroit, coincée entre les zones urbanisées et les terres agricoles. Quel bonheur pourtant d'écouter les oiseaux en ouvrant la fenêtre et de voir les papillons apporter une touche de couleur au jardin. L'essayer, c'est l'adopter ! Un gîte pour les insectes, un coin en friche, un nichoir à oiseaux, des haies variées, des plantes locales et un petit point d'eau : tout ce qu'il leur faut pour venir « squatter » votre jardin ou votre balcon.

La cantine est souvent synonyme de « comment payer cher pour manger gras et salé ». Pour y remédier, des collectivités ou des établissements mettent au menu des produits de qualité, voire bio. Ainsi, le lycée Empéri, à Salon-de-Provence, a mis en place « la gastronomie à l'école ». Formée par un grand chef cuisinier, l'équipe de la cantine propose chaque midi aux 700 élèves des plats à base de produits frais, associant goût et équilibre, le tout pour 2 euros par repas ! Comme quoi, allier plaisir, santé, qualité et petit budget, c'est possible. Certains élèves envisagent même de redoubler pour profiter une année de plus de ces délices...