Comité de Vritz pour la PROTECTION de L'ENVIRONNEMENT et le DEVELOPPEMENT DURABLE

Guerre de l'ORTIE ce n'est pas fini !

D'un côté, un grand principe, asséné avec force dans le Grenelle de l'environnement : réduire les pesticides de 50% dans l'agriculture, afin que cesse la pollution généralisée de notre environnement. De l'autre, une administration qui freine des quatre fers et qui continue à ne pas autoriser les purins d'ortie et autres macérations de consoude, et donc à favoriser les intrants chimiques, les euls officiellement permis. Vous avez dit schizophrénique ?

 

Rappelez-vous. En septembre 2006, la perquisition chez Eric Petiot, arboriste et phytothérapeute végétal, avait mis en évidence une aberration de la loi d'Orientation Agricole de janvier 2006 :

tous les produits phytosanitaires, même naturels comme le purin d'ortie, devaient faire l'objet d'une autorisation de mise sur le marcheé, une procédure extrêmement complexe et qui coûte dans les 300 000€. Et ladite loi de prévoir deux mois de prison fermet et 75 000€ d'amende à celui qui vendait ou donnait un produit non homologué, en détenait des bidons ou en diffusait la recette.......

 

Devant la levée de boucliers, les députés votaient en décembre 2006 un amendement, dit "purin d'ortie", qui proposait de donner un statut différent aux "préparations naturelles peu préocuppantes" (PNPP). L'affaire semblait en bonne voie ! Las, deux ans plus tard, les négociations sont au point mort. Selon les associations, c'est le silence radio au ninistère de l'Agriculture depuis juin. Pourtant, pendant un an et demi, les pourparlers avaient bien avancé.

 "Ce que l'on constate sur le bio en général, explique Jean-François Lyphout, président de l'Aspro-PNPP, qui s'est constitué pour faire pression pour que le dossier aboutisse, c'est un blocage sur les alternatives.La future règlementation européenne a prévu d'accepter dans les produits bio jusqu'à 10% de traitements chimiques si les agriculteurs n'ont pas d'alternative en bio. Or très peu de produits naturels sont autorisés, ce qui force à se tourner vers le chimique...."

 

Alors que l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche ou l'Angleterre ont adopté des réglementations simplifiées pour les PNPP, la situation reste ubuesque en France.

 

Tant qu'un décret n'est pas publié, c'est la loi de 2006 qui prévaut toujours....

 

N'hésitez donc pas à soutenir les Associations telles Aspro-PNPP, comme a décidé de le faire Terre vivante.

 

 

 

 

 

 

 



07/02/2009
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